C’est super sympa de se découvrir un super pouvoir comme celui-là. Mon problème c’est que je ne sais pas quoi dire à mon inconscient. Je me sens un peu comme quand on est face d’un.e artiste qu’on adore mais en n’ayant rien à lui dire à part : ” J’adore ce que vous faites, c’est vraiment heu … génial … ahem … voilà, sinon la rue Pelletier vous savez où c’est ? “

Il est déconseillé de suivre deux thérapies différentes en même temps, m’a-t-on dit. Vu que je fais une Gestalt thérapie, je suis allée à cette séance sans prévoir d’y retourner. Mon but était de nourrir ma curiosité, car il y a quelques années j’avais voulu essayer et cela c’était très mal passé …. Mais cette fois-ci mon compagnon étant déjà allé voir cet hypnothérapeute, cela m’a rassuré et réveillé mon envie d’expérimenter une nouvelle fois. Pour cette séance, j’avais préparé un sujet à aborder – au cas où – mais je ne m’attendais pas à grand-chose.
À quoi ressemble une séance d’hypnose ?
1 – L’entretien :
Il y a tout d’abord une sorte d’entretien avant et au début du rendez-vous. Cela m’a donné l’impression que l’hypnothérapeute vérifie les possibilités de vous hypnotiser. Je crois aussi avoir compris qu’il fait attention de savoir si vous êtes en profonde dépression (ou pas).
Nota :
L’hypnose n’est pas la recette miracle et la réponse ultime à vos questions. Selon moi (et ma maigre expérience) c’est un moyen de contacter son “moi” profond pour aller capter des informations importantes que l’on n’arrive pas à identifier en temps normal.
2 – La phase de relaxation :
Pour être réceptif à l’hypnose, je crois avoir compris que durant la conversation en début de séance, l’hypnothérapeute commence déjà à vous mettre dans un état second. Avant de démarrer la phase 3, pour mon cas, l’hypnothérapeute m’a fait faire une séance de respiration inspirée de Wim Hof (voir l’article du blog à ce sujet).

3 – Le test de réceptivité :
Cette phase ne peut pas se faire seul.e (où alors ça porte un autre nom mais je ne la connais pas pour l’instant)
Il y a plusieurs manières de faire. Pour mon cas : Debout, les yeux fermé, l’hypnothérapeute me parle et me demande de joindre mes mains comme la photo ci-dessous. Je dois imaginer que mes index sont collés et qu’il est impossible de les décoller. Si je doute, l’hypnothérapeute me demande d’imaginer des ours appuyer sur mes mains ou imaginer qu’ils mettent du scotch, de la glue, de la corde, bref tout pour concentrer mon attention sur le fait que mes doigts sont collés.

4 / La phase d’induction (ou autre test de réceptivité) :
Maintenant il s’agit de tendre les bras devant soi et de se dire que nos mains sont aimantées, qu’elles veulent se rapprocher toute seule.
Parfois il faut provoquer le départ mais cela doit se faire rapidement tout seul. Quand je commence à sentir mes mains se rapprocher je dois me dire que si les doigts se touchent, ça y est l’inconscient est là et il est prêt à parler. Pour plus muscler mon inconscient, je dois de temps en temps résister et faire en sorte que mes mains ne se rapprochent pas trop vite.
Comme si on s’amusait à tirer de temps en temps sur un élastique.
Le moment où les mains se touchent, je laisse généralement retomber mes bras et le dialogue avec l’inconscient commence.
Mais dire et quoi demander à son inconscient ?
Pour ma part je commence toujours par demander si mon inconscient est là. Si je sens une partie de mon corps bouger d’une manière que je ne maitrise pas je sais qu’il est là (en général c’est le bras ou la main).
Je fais ensuite toujours la même chose, on met en place les signaux de manière à se comprendre.
- Le signal qui veut dire oui
- Le signal qui veut dire non
- Le signal qui veut dire ” je ne sais pas “
- Le signal qui veut dire ” je ne veux pas en parler “
Ensuite je lui demande si ça va bien et s’il veut parler du sujet que moi j’aurai choisi à l’avance.
Une prochaine fois je raconterai une des premières conversations que j’ai eu avec mon inconscient.
- Sources :
- Photo du singe et du miroir by Andre Mouton on Unsplash
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